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[pianojar]

Oui c'est bizarre cette histoire de lien

[pianojar]

Voici le cop/col pour ceux qur cela intéresse et qui n'ont pu accéder à l'article

"En 1911, Bruch a écouté jouer le duo de pianistes américaines, les sœurs Rose et Ottilie Sutro, dans leur interprétation de la Fantaisie en ré mineur pour 2 pianos, Op. 11, et il a été si agréablement impressionné qu'il a accepté de leur écrire un double concerto. Bruch a donné aux sœurs Sutro les droits exclusifs pour l'exécution sur la scène de l'œuvre. Sans la permission de Bruch, elles ont modifié le concerto pour mettre en valeur leur technique pianistique, posé un copyright sur leur version auprès de la Bibliothèque du Congrès en 1916. Elles ont créé cette version modifiée avec l'Orchestre de Philadelphie dirigé par Leopold Stokowski le 29 décembre 19167. En 1917 elles ont joué une version encore révisée de l'œuvre, avec un nombre de mouvements réduit à trois, avec l'Orchestre philharmonique de New York dirigé par Josef Stránský2. Bruch a lui-même conduit une exécution privée du concerto avec les sœurs Sutro à Berlin, mais la seule permission qu'il leur a donnée, était de le jouer uniquement aux États-Unis (selon les sources, il n'est pas très clair de savoir quelle version était autorisée; apparemment il savait que les Sutro avaient fait des révisions, mais on ne sait pas dans quelle mesure)2.

Les Sutro n'ont plus jamais joué le concerto après la seconde exécution. Elles n'ont jamais joué la version originale de Bruch. Mais elles ont continué à apporter des modifications à leur version, dont le nombre s'élève à des milliers de changements, la dernière étant faite par Ottilie à une date aussi tardive que 1961 (Rose étant morte en 1957). Ottilie est morte en septembre 1970, à l'âge de 98 ans8. Certaines de ses partitions, divers manuscrits et des coupures de journaux ont été vendus aux enchères en janvier 1971. Le pianiste Nathan Twining acheté une boîte de papiers non identifiés pour 11 $, et elle s'est avérée contenir la partition autographe du concerto de Bruch, une œuvre inconnue de lui. Les parties orchestrales pour la version originale ont été achetées par d'autres personnes lors des mêmes enchères, et Twining a réussi à les retrouver et à les racheter2,6. Lui puis Martin Berkofsky ont reconstruit la version originale de Bruch, et il l'a enregistrée pour la première fois en novembre 1973, avec l'Orchestre symphonique de Londres sous la direction d'Antal Doráti.

Le concerto a aussi été arrangé pour trois pianos, par Wilhelm Brückner-Rüggeberg9.

La reconnaissance de l'existence du concerto a une histoire qui lui est propre. Il est présent dans la 5e édition (1954) du Grove Dictionary, comme op. 88, mais il ne figurait pas du tout dans le New Grove en 198010. Il est référencé maintenant avec le numéro op. 88a"

[Lee]

Quelqu'un connaît Alphonse Gilbert (1805-1870)?
Peu de choses sur lui sur internet.
Je travaille actuellement une "grande valse" appelée Fragoletta.
Elle contient tous les ingrédients pour briller dans un salon du milieu du 19 ème, surtout si on est qu'un amateur moyen. Mais le résultat est joli, à mon avis.
Même si on est loin de Chopin qui est de la même époque.
J'ai cru voir quelque part que cet Alphonse Gilbert était organiste.
A-t-il composé d'autres musiques? Des lecteurs de ce forum ont-ils joué de ses morceaux?

Ma partition, qui semble d'époque, a été trouvée sur un vide-greniers. Visiblement imprimée sur presse à main.

Petit up de cette question.

[jean-séb]

Alphonse GILBERT (1805-1870)

Lorsque le 21 septembre 1841 la Commission de réception nommée par le Ministre des Travaux publics, au sein de laquelle figuraient notamment Cherubini, Berton, Auber, Halévy, Spontini et Carafa, reçut le grand-orgue de 32 pieds construit par Cavaillé-Coll père & fils, Alphonse Gilbert prêta son concours et toucha l’instrument en même temps que la plupart des organistes renommés de la capitale.

Né le 2 février 1805 à Paris, Louis-Alphonse Gilbert débuta ses études musicales à la maîtrise de Notre-Dame, alors placée sous la direction musicale du maître de chapelle Pierre Desvignes. Sans doute y était-il entré dès l’âge de 7 ou 8 ans, pour n’en sortir qu’à 18 ans, comme le prévoyaient les statuts de juillet 1807. Cette maîtrise comprenait 12 enfants dont la vie était bien réglée : lever à 6 heures, étude de la musique le matin, puis l’après-midi jusqu'à huit heures, calcul, histoire, instruction religieuse, latin, écriture et dessin... Ils étaient logés dans l’hôtel de Gaillon, 8 rue Massillon. C'est là qu'il fit la connaissance de son futur beau-frère, Emile Bienaimé (1802-1869), lui-même jeune maîtrisien. En octobre 1822 il fut admis au Conservatoire, où, entre autres, il suivit les cours de contrepoint de Fétis et de composition de Berton. En 1827, sa cantate Orphée lui valut un deuxième second Grand Prix de Rome. Après avoir poursuivi quelque temps ses études de composition auprès de Berton, dans l’espoir de pouvoir décrocher un premier prix au Concours de Rome, ses tentatives étant restées vaines, il quittait définitivement le Conservatoire en 1831.

Par la suite, violoncelliste à l’orchestre du Théâtre de l’Odéon, il touchait également les orgues de l’église Notre-Dame de Lorette située dans le neuvième arrondissement parisien. Construite entre 1823 et 1836 par l’architecte Hippolyte Lebas, qui s’inspira de l’église Sainte-Marie-Majeure de Rome, cette église bénéficia d’un grand-orgue, construit par le facteur Aristide Cavaillé-Coll, qui fut reçu en 1838. Il comportait alors 47 jeux répartis sur 3 claviers de 54 et 37 notes et un pédalier de 21 notes. Alphonse Gilbert, l'un des quatre organistes, avec Séjan, Fessy et Lefébure-Wély qui avaient inauguré l'instrument en octobre 1838, en fut le premier titulaire jusqu'à sa mort. En ce lieu, il eut l’occasion de collaborer durant plusieurs années avec César Franck qui tint l’orgue de chœur de 1845 à 1853, avant de rejoindre l’église Sainte-Clotilde. Le mariage de ce dernier avec Félicité Saillot-Desmousseaux fut d’ailleurs célébré dans cette église le 22 février 1848.

Mort le 12 décembre 1870, en son domicile parisien de la rue Saint-Sulpice, Alphonse Gilbert était alors veuf d'Amélie Bienaimé, artiste peintre, élève de Ingres et de Redouté. Née à Paris le 29 mai 1808, décédée dans cette même ville le 20 mai 1867, elle lui avait donné au moins un fils : Edouard Gilbert, né en 1835, employé de banque à Paris en 1870. On connaît de cette artiste Une vue des environs de Rome et deux aquarelles : Bouquet de dahlias et de géranium blanc ; Bouquet de tulipe, géranium rouge, rose et pensée.

Compositeur distingué, en mars 1847 à Paris, lors d'un concours de composition, il fut notamment récompensé par un premier et second prix décernés par le jury (présidé par Auber) de la Commission des chants religieux et historiques, instituée par le Ministre de l'Instruction publique et des Cultes, pour deux de ses œuvres : O moment solennel, ce peuple prosterné (paroles de Fontanes) et J'ai révélé mon cœur au Dieu de l'innocence (paroles de l'auteur). L'année suivante, il remportait une médaille de bronze au concours de composition des chants nationaux destinés à être exécutés dans les fêtes publiques (ouvert par arrêté du même Ministre du 27 mars), pour Les Forgerons, "hommage aux travailleurs", pour chœur et solo (paroles de l'auteur). Environ 800 morceaux (paroles et musique) avaient été envoyés au Ministère! On lui doit également un Solfège à une voix (1865) et un Solfège à deux voix, sans accompagnement (3e édition, chez E. Girod, Paris, 1865).

http://www.musimem.com/prix-rome-1820-1829.htm

Comme beaucoup d'organistes de l'époque, je suppose qu'il a dû composer pour arrondir ses fins de mois des œuvres légères, comme la valse que tu joues, ou d'autres dont je lis les noms sur la Toile.
Il y a eu plusieurs pièces nommées Fragoletta au milieu du XIXe siècle, notamment une polaka-mazurka par Talexy et une mazurka par Georges Auvray. Je pense qu'elles font toutes référence à une comédie-vaudeville de 1840 qui dut avoir un certain succès.
https://books.google.fr/books?id=3KOZKh ... &q&f=false

[pianojar]

Suite à notre petite discussion d'après concert hier, j'ai écouté ceci aujourd'hui :
La 2ème sonate de Szymanowsky et la partition est........ comment dirais-je ?......... assez "dense"
https://www.youtube.com/watch?v=II6KQXv8nns

[Wladyslaw]

Ca j'adore : https://www.youtube.com/watch?v=mZRb0FyAa9s

[pianojar]

Sans doute à peu près tout le monde connais la célèbre pièce de Cage........ 4'33"
Mais connaissez vous cette pièce de Schulhoff : In futurum https://www.youtube.com/watch?v=FBfOG0D39eo écrite bien avant..............

[rachmaninoff]

Eh oui, Cage n'avait rien inventé...

Pour moi ce soir, c'est plongée dans les enregistrements de Jacqueline du Pré : quel naturel, quelle évidence dans son jeu, une artiste absolue, une étoile filante (quel destin horrible...). Coups de coeur particuliers pour le Concerto de Schumann et la Sonate n°1 de Brahms.
Enfin, pas besoin d'en dire plus, ses enregistrements parlent d'eux-mêmes.

Edit : Et un documentaire sur elle, sur une chaîne fort intéressante.

Avec un peu plus de légèreté, il lui arrivait aussi de jouer et chanter du Françoise Hardy, si si, la preuve en images !

[pianojar]

Pour une après midi en douceur le pianiste et compositeur grec Vassilis Tsabropoulos
The promise https://www.youtube.com/watch?v=OP5xCdKbYo0
Si vous voulez en découvrir plus
https://www.youtube.com/watch?v=n0S08S906pU

[pianojar]

Comme aurait dit Mr Cyclopède ....... étonnant non ?
Steve Reich Piano phase pour ...... piano (s) on va dire
https://www.youtube.com/watch?v=AnQdP03iYIo

[Christof]

On dirait un oiseau. Cela doit être incroyable la sensation dans le corps quand on joue cela...

[Christof]

La musicalité des mots
http://www.archimusic.com/video/motszic-avignon-2016/

[pianojar]

Très intéressant, j'aime beaucoup

[pianojar]

Masashi Hamauzu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Masashi_Hamauzu

https://www.youtube.com/watch?v=yQG-UDU3wI0
Avec quelques pièces assez intéressantes même si elles ne révolutionnent pas le genre

EDIT La première pièce Die Glocke pourrait grossir les rangs du fil Qu'est-ce-qui cloche

[Line-Marie]

ombre 71 travaille ces trois pièces pour piano clarinette et voix de John MacCabe et j'écoute avec émerveillement.
Merci à sa prof de musique de chambre de proposer ces petits bijoux.
https://youtu.be/PNBQg7nz9IU

[jean-séb]

ombre 71 travaille ces trois pièces pour piano clarinette et voix de John MacCabe et j'écoute avec émerveillement.
Merci à sa prof de musique de chambre de proposer ces petits bijoux.
https://youtu.be/PNBQg7nz9IU

ET merci à toi, car je ne connaissais pas. C'est très beau.

[Nenuphar]

Oui, quel enchantement ! Merci beaucoup pour ce partage, je ne connaissais pas non plus.

[Nenuphar]

Certains d'entre vous connaissent sûrement déjà cet album mais c'est ma belle découverte de ce soir :
Nocturne par Charlie Haden et le pianiste cubain Gonzalo Rubalcaba.
Avec également les saxophonistes Joe Lovano et David Sanchez, le batteur Ignacio Berroa, le guitariste Pat Metheny et le violoniste Federico Britos Ruiz.

[jean-séb]

Ça commence vraiment bien, après je trouve ça moins intéressant, mais bon, je ne suis pas connaisseur.

[Arabesque44]

J'ai entendu ça sur Radio Classique à l'instant dans ma voiture, et ça m'a donné la "pêche" : "Zumba que Zumba" ( mais on est loin de l'aérobic des salles de gym!)
Un peu dans l'esprit des "Bachianas Brasileiras" , le compositeur est Vénézuélien, Federico Ruiz. Ecriture très classique, rythme très latino.
Et la pianiste porte un beau prénom de pianiste: Clara!
https://www.youtube.com/watch?v=LNAItObpRaI