AP a écrit :
La pianiste espagnole Alicia de Larrocha est décédée vendredi soir dans un hôpital de Barcelone, sa ville natale, a-t-on appris auprès du producteur Gregor Benko, également ami de la famille. Elle était âgée de 86 ans.
Alicia de Larrocha mesurait 1,52m et avait des mains exceptionnellement petites pour un pianiste virtuose. Elle avait conquis son public grâce à un son riche et robuste et à ses interprétations impeccables de Mozart, Beethoven, Schuman et Rachmaninov. Elle était sans égal pour jouer les compositeurs espagnols, notamment Manuel de Falla, Enrique Granados et Isaac Albeniz.
Après 75 ans au clavier, Alicia de Larrocha avait cessé de se produire sur scène en 2003
bien maigre dépêche pour une si grande pianiste.....
Alicia de Larrocha nous lègue des enregistrements immortels, ses mythiques Iberia, Goyescas, et tant d'autres oeuvres où elle a imprimé sa marque... merci madame...
Quelle magnifique interprète sur cette vidéo (et sur d'autres pièces évidemment, il y a par exemple un lien en fin de vidéo sur le 3° mouvement du concerto 27 de Mozart, superbe).
Sur ces vidéos, des hommages depuis quelques heures.
RIP comme disent les latins et les anglo-saxon.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
Une pianiste que j'avais découverte tout récemment, il y a seulement quelques jours. Elle m'offrait ses incomparables interprétations d'Albéniz, qui surpassaient beaucoup de piètres copies. Très dommage, RIP...
Oh c'est triste ! J'aurais dit au moins 80 ans de carrière... Rubato en parlait récemment, je ré-écoutais justement ses enregistrements (granados) (on lui aurait porté la poisse ?).
Je suis sûre qu'elle a eu une vie passionnante ! et en plus très longue, c'est formidable...
C'est une très grande dame du piano qui vient de nous quitter.
J'écoute depuis quelque temps ses enregistrements d'Iberia, de Navarra et de la Suite Espagnole, presqu 'en boucle et je trouve cela toujours aussi beau dans la sobriété.
Une grande artiste !! Chapeau bas !
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.