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Requête recherchée : +andris

par Virgule
mar. 22 août, 2017 0:15
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Sujet : Vos derniers concerts...
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Re: Vos derniers concerts...

Jean-Michel Verdier a écrit : sam. 19 août, 2017 12:04 Comme convenu un petit retour du concert d’hier soir à la Roque d’Anthéron. Au programme : le concerto N°1 de Tchaikovsky avec Lucas Debargue et, en 2° partie, la symphonie Manfred du même compositeur, sous la direction d’Andris Poga et l’orchestre National de Lettonie.
Gradins bourrés. Il restait quelques places mais probablement dues à la 2° partie qui ne convenait pas aux personnes venues entendre exclusivement du piano. D’ailleurs, après l’entracte, un peu plus de places vides et surtout de personnes qui se levaient après chaque mouvement de la symphonie pour s’en aller. C’était d’une impolitesse incroyable. En plus ce n’était pas des jeunes mais plutôt des vieux. Comme quoi l’éducation…
Merci Jean-Michel pour cet intéressant compte-rendu. Il semble donc que Lucas ait mieux réussi son concerto qu'au Tchaik'15 - ce qui n'étonne pas, vu les progrès observés par ailleurs. Et merci de nous citer ses commentaires ensuite, oui il est toujours intéressant à entendre.

Pour ce qui est des «vieux» qui quittent avant la fin, ne pourrait-il y avoir un rapport avec ceci ? :
Jean-Michel Verdier a écrit : ven. 18 août, 2017 15:19 ... Et ce soir, de retour dans le sud où il fait 34°C, la Roque d'Anthéron avec notre Lucas national dans le 1er de Tchaikovsky.....
Mais sinon, il semble que d'autres que toi aient été moins enthousiasmés par la 'Manfred', dont on dit que Tchaikovsky lui-même ne l'aimait pas... (lu dans une critique parue hier le 20 dans le journal La Provence, hélas non accessible en ligne aux non-abonnés - j' y ai accès par ma biblio). Le critique n'avait que des éloges pour tous, orchestre, chef et soliste («l'exceptionnel Lucas Debargue [...] a fait vibrer le public et surtout a déployé une lecture peu courante de l'oeuvre [...] Concerto alerte, et qui rappelle parfois les sonates et concertos romantiques français. On n'est pas loin également de Ravel, tant Lucas Debargue déploie des couleurs multiples de toute beauté.») - mais il n'avait guère été emballé par l'«énorme machine musicale» de cette oeuvre «solennelle».
par Jean-Michel Verdier
sam. 19 août, 2017 12:04
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Sujet : Vos derniers concerts...
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Re: Vos derniers concerts...

pianojar a écrit : ven. 18 août, 2017 18:44 Y'a des veinards quand même .......... et à double titre :D
Ce soir je bosse et il pleut !
Ne t'inquiète pas : je reprends lundi et c'est nuageux :wink:

Comme convenu un petit retour du concert d’hier soir à la Roque d’Anthéron. Au programme : le concerto N°1 de Tchaikovsky avec Lucas Debargue et, en 2° partie, la symphonie Manfred du même compositeur, sous la direction d’Andris Poga et l’orchestre National de Lettonie.
Gradins bourrés. Il restait quelques places mais probablement dues à la 2° partie qui ne convenait pas aux personnes venues entendre exclusivement du piano. D’ailleurs, après l’entracte, un peu plus de places vides et surtout de personnes qui se levaient après chaque mouvement de la symphonie pour s’en aller. C’était d’une impolitesse incroyable. En plus ce n’était pas des jeunes mais plutôt des vieux. Comme quoi l’éducation…

J’étais très bien placé, assez près de la scène et, ce qui m’a frappé de prime abord, c’est la lenteur avec laquelle Lucas est entré sur scène. J’ai cru qu’il n’atteindrait jamais le piano. Probablement une manière de s’approprier les lieux je suppose. Concerto magnifiquement interprété avec un orchestre et un chef au top. Lucas qui battait la mesure quand il ne jouait pas et une montée et descente chromatique de la fin du 3° mouvement presqu’aussi rapide que Cziffra. Mais j’ai surtout apprécié les couleurs qu’il a su donner dans le 2° mouvement. Quand on voit les mains du pianiste de si près on se rend compte de l’extrême difficulté technique de ce concerto. Immédiatement après la dernière note, une ovation monstre est montée des gradins (très impressionnant) à la fois pour le pianiste mais aussi pour l’orchestre et le chef.

Dans la symphonie (magnifiquement jouée) on reconnaît le grand coloriste qu’était Tchaikovsky avec des cuivres, des timbales, cloches et même 2 harpes. Nouveau triomphe (mérité )de l’orchestre.

Durant l’entracte, Lucas s’est mis à discuter derrière la scène avec un groupe de spectateurs. Vraiment très abordable. Les gens lui posaient plein de questions sur son parcours. Il a reprécisé qu’il avait fait le conservatoire de 10 à 15 ans, puis 5 ans d’interruption et reprise à 20 ans, et qu’à partir de ce moment là il s’était mis « la tête sous l’eau » avec un travail acharné, et qu’il ne faisait que ça. Il a dit aussi qu’il fallait s’ouvrir aux autres musiques en particulier la symphonie (prémonitoire quand on voit l’attitude de certains) et le jazz. Il a dit aussi qu’il se sentait un peu le représentant de cette jeune génération car lui avait réussi à percer mais que d’autres, aussi talentueux, n’avaient pas bénéficié du coup de pouce que lui a eu. Très sympa pour ses collègues.